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| | L'Epopée d'Ender | |
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Ender Administrateur Bienveillant
Nombre de messages : 1504 Pseudo IG : Ender Peuple : Germain Date d'inscription : 27/10/2006
| Sujet: L'Epopée d'Ender Jeu 2 Nov - 17:48 | |
| Chapitre I
Les premières lueurs du matin se dessinaient faiblement au Nord de Cydonia. Se faufilant entre deux nuages, un rayon éclaira le sommet de la colline. On pu apercevoir brièvement une silhouette incomplète. L'homme semblait grand, trop grand pour être un homme. C'est alors que les nuages s'écartèrent pour laisser voir non pas un, mais deux individus, montés sur d'immenses chevaux d'un noir inquiétant. Le son d'un cor retentit dans la pénombre mourrante de l'aube, suivit par le vacarme de centaines de sabots piétinant le sol craquelé et soulevant la poussière d'une terre déjà désolé. L'étrange expédition, les deux cavaliers sombres en tête, se rapprochait à vive allure de village occupé par l'immonde Locke, l'Hégémon.
Le soleil évoluait à présent haut dans le ciel. Les troupes établirent un campement, tout en encerclant Cydonia. L'assault devrait attendre la tombée de la nuit. Cette journée de répit permit à Locke d'organiser ses défenses, mais comment pourrait-il jamais repousser une telle puissance?
Le soleil continuait de parcourir le ciel, le temps manquait à Locke, et abondait pour les assaillants. Au crépuscule le cor retentit de nouveau, fendant l'humidité de l'air. L'un des deux cavaliers de tête souleva alors sa cagoule, dévoilant son visage à la lumière. Etait-ce un enfant? Non, mais la jeunesse de ses traits semblait rompre la noirceur de son allure. Le jeune homme tira une épée, la brandit puis l'abaissa violament, invitant son armée à la suivre...
Les premières lignes tombaient une à une, décimée par les archers habilement retranchés derrière une haut palissade.
C'est alors que le second cavalier, toujours encagoulé, se fraya à travers les rangs pour arriver devant une porte solidement close. Dans un élan divin, le cheval enfonça la porte tel un bélier, ressortant de son assault solitaire sans la moindre blessure. Le guerrier se précipita immédiatement à la porte sud, mais il était trop tard. Locke avait une fois de plus pris la fuite...
L'armée investit le village, épargnant tout civil, mais débordant de cruauté envers tout soldat corrompu.
Avant minuit la bataille était terminée, les dernières poches de résistence percées. Cydonia était libérée.
Le fier guerrier rejoignit son équipier dans une hutte transformée en quartier général improvisé. "Mon frère, Locke a fuit de nouveau. - Ne sois pas inquiet Pierrotix, il ne pourra fuir éternellement, nos rangs grossissent chaque fois qu'un ennemi tombe au combat."
Un soldat entra dans la hutte: "Seigneur Ender, vous devez parler à la population, ces bêlatres se sont réfugiées dans la hutte du druide, et prient leurs dieux païens. - Je m'en charge soldat, organisez le ravitaillement. - Ce sera fait Sir". | |
| | | Ender Administrateur Bienveillant
Nombre de messages : 1504 Pseudo IG : Ender Peuple : Germain Date d'inscription : 27/10/2006
| Sujet: Re: L'Epopée d'Ender Jeu 2 Nov - 18:37 | |
| Chapitre II
La vie de la cité s'organisait, sous le rène de son nouveau souverain. La prospérité avait succédé à des temps égoïstes provoqués par la politique impérialiste de l'Hégémon des 100 Villlages, Locke. Il n'était pas temps de commencer la reconquête, il fallait d'abord instaurer un camp de repli solide, et préparer un centre de commandemant efficace. C'est dans ce but que fut créé Krönstadt, un puissant bastion, dans lequel aucun civil ne pouvait circuler.
Laissant à Pierrotix le Gaulois le soin de gérer cette instalation, Ender avait sellé son destrier et entama une longue chevauchée.
Il rencontra de nombreux bandits, détrousseurs et autres barbares opportunistes au cour de ce voyage. Tous virent passer la lame d'Ender sous leur gorge putride... A mesure que la monture remuait le sol et traversait forêts et marais, le chemin semblait mener tout droit à ces lointaines montagnes, au pied desquelles se trouvaient de profondes et sinueuses cavernes. Ender ne se rappelait que trop bien de ces légendes que lui contait Locke. Comment aurait-il pu oublier ces moments de terreur passés à la lueur des flammes dansantes du feu de camp, alors qu'il n'avait encore connu que 6 hivers? Car Locke n'était autre que Peter, le frère ainé d'Ender, très peu connaissaient leur histoire. Dans ces cavernes devaient résider d'anciens mages, très puissants dit-on. Leurs pouvoirs pourraient aider dans la lutte contre Peter. Quoi qu'il en soit, Ender devait avertir la confrérie des Mages Gris du danger qui les menaçait. Si Locke venait à s'emparait de ce pouvoir, l'espoir mourrait, en même temps que toute l'humanité.
Pour la première fois depuis de nombreuses années, Ender laissa son cheval, seul à l'entrée des grottes. La main serrée sur son épée, il pénétra dans la pénombre. Les murs étaient tapissés de peintures rouge sang, et le sol jonché de squelettes poussiéreux.
Ender marcha ainsi une demi-heure durant, avant d'arriver devant une grande salle, sans porte, sans chaises, sans... rien. Une étrange salle circulaire, bordée de hautes colonnes. Il reste ainsi pendant quelques minutes à contempler l'obscurité. Une voix résonna alors:
'Qui es-tu?"
Cette voix était glaciale, Ender sentit un frisson se répendre en lui. Serrant les dents et relevant les yeux, il répondit:
"Je me nomme Ender, Ender Wiggin. Je viens en paix. - Que veux-tu? - Je viens vous prévenir du danger qui vous guette, qui menace toute cette contrée. L'Hégémon Locke s'est mis en quête de votre pouvoir, de vos secrets. S'il parvient à ses fins, je n'ose imaginer ce que deviendra notre monde. - Ces problèmes ne nous regardent pas jeune mortel. Votre race est faible. Il était écrit qu'elle périrait par elle-même. Votre soif de puissance aveugle vos sens, votre esprit est corrompu. - Tous les hommes ne sont pas ainsi. Nous vivons dans le même monde, ce qui nous affacte finira par vous toucher aussi, vous ne pouvez l'ignorer! - Nous n'ignorons rien jeune humain. Pourquoi es-tu venu? Repond. - Je viens vous apporter mon soutien contre Locke. Je suis lié à lui, je le connais mieux que quiconque. Je vous serai d'une grande aide. - Nous y réfléchirons jeune homme. Tu sais ce que tu risques en venant ici n'est-ce pas? Il est trop tard pour reculer, nous ne pouvons te laisser regagner ton peuple à présent que tu as franchis ces portes. Tu es libre de circuler dans cette enceinte, mais ne franchis pas la lisière de la forêt. - Il en sera ainsi, approuva Ender.
Dans un salut mondain il s'éloigna de cette salle, et rejoigna son cheval à la lumière du jour.
Durant trois lunes Ender parcouru la forêt, chassant pour se nourir et profitant de l'hospitalité primitive d'une clairière. Au quatrième jour il reprit la direction des cavernes, décidé à obtenir l'aide nécessaire à sa périlleuse entreprise. De retour dans la haute salle la voix retentit de nouveau:
" Te revoila jeune chef, le onseil s'est réuni, nous te viendrons en aide, tu recevras la formation des Mages Gris. - Je ne sais comment vous remercier et...
Ender n'eut pas le temps de finir sa phrase, une paroi s'était soulevé, laissant voir un étroit passage dans la roche. Il s'avança et s'enfonça dans les profondeurs de la grotte. | |
| | | Ender Administrateur Bienveillant
Nombre de messages : 1504 Pseudo IG : Ender Peuple : Germain Date d'inscription : 27/10/2006
| Sujet: Re: L'Epopée d'Ender Ven 2 Fév - 21:34 | |
| Reccueil
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Le noble sang divin coule dans mes veines Mes ennemis n'auront à coeur que la haine Que la vengeance corrompe leur esprit Et que la rancoeur les hante à l'infini
Héritier du divin, je vis de leur crainte Fidele Mage Gris, la mort m'est inconnue Que la hache parle et les mette à nu Car à jamais ils reposeront dans les limbes
Que le Gris recouvre le ciel de son ombre Que la Guêpe étouffe de sa triste gloire Que nos âmes s'abreuvent de victoires Et que le sang s'écoule en trombes.
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Cette nuit le sang à coulé Ainsi soient punis nos péchés L'âge d'or s'est éffondré là, Tels nos pauvres corps ici bas
Désormais et ce à jamais Nos pas orneront le Panthéon Ces veines pâles en ébullition Gouteront à présent la paix
Lentement s'envolent nos âmes Pour quelle direction? Cela Nous l'ignorons bien. Mais en bas Les supplices éternels nous blâment
Dans les hauts sommets du divin Nous accueilleront joie et vin La mort ne sera alors plus Que ce qui déjà nous fut dû. | |
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| Sujet: Re: L'Epopée d'Ender | |
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